Présentation :

Le carnaval est le plus grand événement culturel annuel de Bolivie. Il est célébré partout dans le pays et fait partie du festival Ito en l'honneur du peuple Uru. Dans la ville de Oruro (3700m d'altitude), la capitale du folklore du pays, le carnaval a été inscrit en 2008 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

Les cérémonies proviennent de coutumes andines, des invocations faites autour de la Pachamama (la Terre Mère) et Tio Supay (Oncle Dieu de la montagne). Les cérémonies indigènes Ito ont été stoppées au xviie siècle par les Espagnols, qui étaient au pouvoir sur le territoire à l'époque. Les icônes chrétiennes ont été utilisées pour cacher les représentations de dieux andins, et les saints chrétiens représentaient des divinités andines.

Le point culminant du carnaval se déroule sur six jours et nuits, avec des groupes de cinquante personnes défilant à travers la ville sur un parcours de quatre kilomètres. Les groupes représentent diverses formes de danse autochtones, et sont accompagnés de plusieurs bandes. Plus de 28 000 danseurs et 10 000 musiciens participent à la procession qui dure 20 heures.

Mon expérience : 

On est resté deux nuits et trois jours entiers dans cette ambiance de fête permanente, on passait des gradins à l'auberge toute la journée, en passant par les parcs remplis de locaux costumés et on mangeait sur le pouce dans la rue. C'était assez impressionnant de les voir défiler sans s'arrêter pendant tout ce temps, les costumes sont incroyables et la musique ne s'arrête jamais. Il n'y avait pas beaucoup de touristes, je suis contente d'avoir pu y assister. 

J'ai encore fait pleins de rencontres, au sein même de notre groupe. A part les volontaires qui habitent la maison de l'association, je n'avais pas beaucoup eu l'occasion de connaître les autres de Sustainable Bolivia. Il y a vraiment des gens qui viennent de partout et qui ont des histoires très différentes, c'est super enrichissant ! On à déjà prévue de se revoir la semaine prochaine.

On est tous rentrés crevés en bus qui, pour changer, n'était pas de première qualité. On entendait les freins grincer et les fenêtres ne se fermaient pas complètement. vu le froid ... je vous laisse imaginer. 

Bref, encore un weekend unique :D La suite s'annonce bien !