Lima

Capitale et la plus grande ville du Pérou, au milieu de la façade maritime du Pérou sur l'océan Pacifique. Avec une agglomération d’environ dix millions d’habitants, Lima est la cinquième plus grande ville d'Amérique latine, derrière Mexico, São Paulo, Buenos Aires et Rio de Janeiro. La ville fut fondée en 1535 par le conquistador espagnol Francisco Pizarro sous le nom de « la Ciudad de los Reyes » (« la Cité des Rois »). Elle devient la capitale du Pérou après l’indépendance du pays vis-à-vis de l’Espagne en 1821. Aujourd'hui c'est le cœur commercial, financier, culturel et politique du Pérou. Le climat est subtropical désertique et il pleut seulement 5 à 6 millimètres par an, mais l'humidité relative de l'air y est très élevée. La chaleur quant à elle est très modérée, il faisait environ 16 degrés la journée quand j'y étais.


Ce n'est clairement pas la ville la plus typique du Pérou, mais c'était quand même très intéressant à visiter, et un bon point de départ pour notre voyage à trois !! (Léa une amie m'a rejoint après ses examens à Lima, et charlotte nous rejoindra dans une semaine!) J'ai vraiment bien aimé le musée Larco un peu décentré, qui offre un panorama exceptionnel des 3 000 ans du développement de l'histoire de l'ancien Pérou précolombien. Un des plus intéressants musés que j'ai pu voir pour l'instant !


Paracas

Direction Paracas, sur une péninsule désertique située à 200 km au sud de Lima, dans la province de Pisco. Entre 800 av. J.-C. et 200 apr. J.-C., elle abritait la civilisation précolombienne de Paracas. Cette civilisation qui a connu son apogée entre 600 av. J.-C. et 400 av. J.-C est une des plus importantes cultures pré-incas du Pérou qui émergea après la disparition de la domination Chavín. Après l'an 200, la civilisation de Paracas se fond dans celle de Nazca.


Les îles Ballestas

C'est un archipel d’îles au large de Pisco, accessible depuis le port de pêche de Paracas. Aujourd’hui, grâce à la grande quantité de poissons présente dans ses eaux froides, les îles Ballestas constituent une véritable réserve ornithologique où cohabitent de multiples colonies d’oiseaux marins (soit environ 60 espèces d'oiseaux), un grand nombre d'Otaries et 10 variétés de dauphins, entre autres. Chouette sortie en bateau, mais vraiment très touristique !


La réserve nationale de Paracas

Protégée depuis 1975 et située dans une des zones les plus désertiques de la côte péruvienne, la réserve s’étend sur une superficie de 335 000 hectares desquels 217 594 sont situés dans l’Océan Pacifique.

Les milieux côtiers de la réserve sont propices à la conservation et à la reproduction des nombreuses espèces d’oiseaux sédentaires et migratoires. La zone maritime comprend plusieurs types de poissons et les principaux mammifères sont l’otarie, le dauphin et la loutre marine. La réserve est aussi peuplée de tortues, de reptiles, de crustacés en tout genre etc. Dans cette zone de l’océan Pacifique, la flore marine est riche en phytoplanctons et en algues mais la flore terrestre compte peu d’espèces étant donné l’extrême aridité du désert. Là-bas c'était surtout le paysage qui était beau, et la sensation de grandeur. En plus on a pu manger du poisson frais face à la mer, et rien que pour ça c'était géniale ! ;)



Ica

Ica est une ville située à 300 km au sud de Lima, sa population est d'environ 300 000 habitants. La ville fut fondée en 1563 par Gerónimo Luis de Cabrera (un Colomb espagnol). C'est à Ica et ses environs qu'est produit le célèbre pisco, alcool fort ressemblant un peu à la grappa italienne. C'est super bon (et super fort ...)!!


Huacachina

C'est un village situé près de la cité d'Ica. Sa population est de seulement ..140 habitants ! Le village est construit autour d'un petit lac, ce qui en fait la deuxième oasis du continent ! La légende veut que l'oasis naquit lorsqu'une belle princesse indigène s'y réfugia pour échapper à un chasseur. La végétation se serait alors développée dès lors qu'elle serait entrée en contact avec l'eau, l'origine des dunes s'expliquant quant à elle par les marques de plis laissées par le manteau de la princesse. Des rumeurs continuent encore aujourd'hui à maintenir l'histoire selon laquelle la jeune femme serait devenue une sirène continuant à nager dans les eaux du lac ! On n'est pas rester longtemps à Ica, On voulait surtout profiter des dunes pour faire le pleins de sensations fortes ! Nous avons fait un tout en buggy de sables (on bougeait dans tout les sens comme une montagne russe) et quelques descentes en "sun-board" !



Nazca

C'est une ville actuelle du Sud du Pérou, dans la région d'Ica. La ville compte 28 000 habitants environ. Elle a donné son nom moderne à la civilisation "Nazca" qui se développa entre 300 av. J.-C. et 800 apr. J.-C., avant la naissance de l'empire inca. La civilisation Nazca (ou Nasca) est surtout connue pour ses géoglyphes, d’immenses lignes et figures tracées dans le désert proche de la ville actuelle de Nazca.

La culture Nazca s’est développée à partir de la culture Paracas qui date de l’époque antérieure appelée période Chavín. La zone d’influence nazca s’étendait de la côte du Pacifique jusqu’à Ayacucho à l’est dans les Andes, et de Pisco à Arequipa du nord au sud. Après environ six siècles d'existence, la civilisation décline brutalement vers 350. Une inondation aurait été plus catastrophique que les autres (elles étaient fréquentes) à cause de l'agriculture intensive. Ces événements auraient provoqué une perte de confiance des Nazcas en leurs dieux et donc, en leurs prêtres.


Les géoglyphes de Nazca

Appelées communément lignes de Nazca, ce sont de grandes figures tracées sur le sol, souvent d'animaux stylisés, parfois de simples lignes longues de plusieurs kilomètres, visibles dans le désert de Nazca. Le sol sur lequel se dessinent ces géoglyphes est couvert de cailloux que l'oxyde de fer colore en rouge. En les ôtant, les Nazcas ont fait apparaître un sol gypseux grisâtre, découpant ainsi les contours des figures qu'ils traçaient. Découverts en 1927, ces géoglyphes ont été réalisés pour la plupart entre 400 et 6501. Lignes et géoglyphes sont inscrits, sous la désignation « Lignes et géoglyphes au Nasca et Palpa », sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 19942.


Les Nazcas réalisaient les figures à grande échelle, probablement à l'aide de procédés géométriques simples comme le carroyage : le dessin est quadrillé, puis reporté sur le sol où l'on a pris soin de tirer des cordages qui reproduisent les mêmes carrés à une plus grande échelle. Ils réalisaient leurs dessins probablement en déblayant les pierres sombres, brûlées par le soleil, et en les empilant de chaque côté des lignes pour faire apparaître par contraste la terre plus claire riche en gypse en dessous, ce qui explique que le promeneur distingue des sillons bordés de pierres.

On trouve près de 800 figures géométriques : lignes, spirales, ellipses, trapèzes et triangles. Soixante-dix dessins, gravés à la surface de la pampa, sont biomorphes, prenant la forme de végétaux stylisés et d'animaux (dessins zoomorphes) : singe, oiseau-mouche (colibri), condor, jaguar, araignée, orque, héron, pélican. Au total, plus de 350 représentations ont été étudiées. Elles franchissent les ravins, escaladent les collines sans que leur forme ni la rectitude apparente des lignes en soient affectées. La plupart des figures sont constituées d'une seule ligne ne se recoupant jamais. Ces tracés représentent les divinités animales du panthéon religieux des Nazcas. On a retrouvé, associées aux lignes, diverses poteries reprenant les mêmes motifs stylisés que les géoglyphes.


Selon certaines interprétations, il y aurait un lien entre ces géoglyphes et un contexte rituel, selon d'autres, un rapport entre les grandes lignes et l'astronomie. La mathématicienne allemande Maria Reiche, qui a consacré la majeure partie de sa vie à l'étude archéologique et à la préservation du site, reprend l'hypothèse archéoastronomique de Kosok. Selon elle, les géoglyphes formeraient un immense calendrier astronomique, dont les lignes pointent vers des étoiles remarquables ou des constellations et correspondent à des dates importantes dans le calendrier agraire (semailles, récoltes). Les dessins zoomorphes correspondraient à une représentation zodiacale du cosmos. L'enchevêtrement des lignes de visée s'expliquerait par de nombreuses reprises au cours des siècles pour s'ajuster à la précession des équinoxes.


L'absence de données objectives a laissé libre cours aux théories pseudo-archéologiques les plus hasardeuses.... Erich von Däniken a proposé en 1968 une théorie ufologique relevant de la théorie des anciens astronautes. Les figures de Nazca seraient soit une piste d'atterrissage pour des vaisseaux spatiaux extraterrestres, soit un message réalisé par la population locale à leur attention....

Partant du principe que les géoglyphes ne pouvaient avoir été tracés qu'en faisant appel à un engin volant (le seul moyen de les voir correctement), l'Américain Jim Woodman émit l'hypothèse de l'emploi de ballons à air chaud, représentés selon lui sur des tessons de poterie.

Selon David Johnson, les Nazcas avaient fortement développé l’irrigation pour pallier le manque d’eau chronique dans cette région en construisant des puits spiralés (pocios) profonds de plusieurs mètres, reliés par un réseau d’aqueducs souterrains. Ils étaient très faciles d'accès et les habitants actuels s'en servent encore. Les figures et lignes serviraient de repères pour retrouver les résurgences et sources alimentant ce réseau.

Selon Michaël Vaillant, des conducteurs sous forme de fines feuilles de cuivre ou d'or auraient été étendus sur le terrain. Ces conducteurs auraient pu être utilisés comme des antennes pour écouter les ondes très basses fréquences produites par les séismes. Cette hypothèse s'appuie sur une théorie encore controversée nommée « SES » (pour Seismic Electric Signals). Les traces de Nazca aujourd'hui observées seraient en fait la marque de l'emplacement où auraient été déposés ces conducteurs, mais aussi des nombreux tests qui auraient été effectués afin de trouver des positions adéquates, dans l'axe des champs électromagnétiques.