Arequipa

Surnommée "La cité blanche", c'est la deuxième plus grande ville du pays, située à 2 335 mètres d'altitude au pied du volcan Misti dans les Andes péruviennes. La ville possède en son centre le plus grand couvent du monde, le couvent Santa Catalina. construit en 1579. Sa surface est de 20 462 m2. Il hébergeait 450 religieuses en clôture, qui n’avaient aucun contact avec le monde extérieur jusqu’en 1970. Aujourd'hui, il compte environ 40 carmélites. Le couvent est si vaste qu’il est semblable à une petite ville avec ses rues, ses jardins, ses cloîtres et ses parcs. Le couvent est au centre de la ville d’Arequipa, classée au patrimoine mondial. Il a conservé son architecture originale du 16e siècle.

Les trouvailles archéologiques indiquent que la vallée fertile où se trouve Arequipa a été occupée entre 5000 et 6000 av. J.-C. Au 15e siècle, la région, alors occupée par les Amérindiens aymaras, fut conquise par les Incas et servit de base importante de ravitaillement de produits agraires pour l'empire. La ville moderne fut fondée le 15 août 1540 par Garcí Manuel de Carbajal, un émissaire du conquistador espagnol Francisco Pizarro. Un an plus tard, Charles V d'Espagne l'élève au rang de ville et lui confère les armes qu'elle conserve toujours aujourd'hui. L'arrivée de l'influence espagnole laissa de nombreuses reliques et l'architecture coloniale, ce qui rappelle au visiteur le passé colonial de cette ville, lorsqu'elle était la plus peuplée de l'ensemble du territoire du Pérou.

C'est vraiment très jolie comme ville, et le convent est incroyable, il nous a fallu 3h pour faire le tour ! C'est à Arequipa qu'on a récupérée Charlotte, arrivée depuis Bruxelles le 5 juillet ! Maintenant on est un groupe de 3, c'est super bonne ambiance !


Le canyon de Colca

Profond de 3 400 m, il se situe au nord d'Arequipa. C'est le canyon le plus profond du monde ! Son point culminant est à 4 350 m d'altitude et on trouve la rivière de Colca dans la vallée. À environ 40 km de Chivay, le premier village de la route qui longe le canyon, on trouve un mirador naturel (appelé Cruz del Condor) d'où l'on peut voir planer des condors profitant des courants ascendants.

Après la ville de Chivay, le canyon devient de plus en plus étroit. On tombe alors sur la ville de Cabanaconde, et de la rive opposée vers les villages de San Juan de Chucco, Tapay, Malata ... Certains de ces villages ne sont à ce jour toujours pas reliés au réseau routier. Les mules sont les seuls moyens de transport pour alimenter en vivres (et autres biens) ces lieux reculés.

Au fond du canyon (plus de 1 000 mètres de dénivelé avec Cabanaconde), le village de Sangalle nous a servit de refuge la deuxième nuit, il est surnommé "l'Oasis". Des piscines avec eau naturelle y ont été construites, c'était trop chouette ! Ce village n'est pas non plus relié au réseau routier.

Bref, c'était trois jour de randonnée intense à flan de montagne, j'ai eu mal aux jambes jusque trois jours après ! Les paysages ne nous on pas déçus et notre groupe était sympa. Le dernier jour c'était exclusivement de la montée abrupte... départ à 3h du matin pour éviter le soleil tapant. J'ai rarement été aussi fatiguée, mais c'était vraiment dingue !



Puno

Située au sud-est du Pérou sur les rives du lac Titicaca, son port est l'un des principaux du lac. Sa population est de 100 200 habitants. Même ambiance que Copacabana (voir article correspondant), en plus grand. On a fait que passé dans cette ville car c'est le point de départ pour aller sur les îles du lac. Première fois que Charlotte et Léa sont à plus de 4000 m d'altitude, elles ont eu un peu de mal ! Personnellement, Je suis habituée depuis le temps, je ne remarque même plus ;) (Infos sur le lac Titicaca et ses légende dans l'article bolivien)


L'île d’Amantaní

C'est la plus peuplée du lac Titicaca. De forme circulaire, elle a une superficie de 9,28 km2, et une population de 3 663 habitants répartis en 800 familles. Elle est parfois appelée « île du Kantuta », parce qu'on y trouve en abondance la Cantua buxifolia, que la Bolivie et le Pérou ont choisi comme plante-emblème. Les habitants, parlent le sud-quechua.

L'île dispose de deux pics, le Pachatata (la "terre de père") et le Pachamama (la "terre mère"), avec des ruines Inca et Tiwanaku sur leur sommet. Les collines sont en terrasses principalement travaillées à la main et plantées de blé, de quinoa, de pommes de terre et d'autres légumes. Comme les habitants de l'île de Taquile, les habitants d'Amantani sont connus pour leurs textiles, ainsi que leurs céramiques. C'est là qu'on a dormi à trois, chez une famille qui nous a accueillie dans sa maison ! Super chouette expérience, et couché de soleil magnifique sur le haut de l'île ! C'est un des endroits les plus authentiques que j'ai pu voir au Pérou.


L'ile de Taquile

Un autre île péruvienne sur le lac Titicaca, située à 45 kilomètres à l’est de la ville de Puno, l'île est vallonée et a une superficie de 5,72 km2. Taquile compte environ 2 200 habitants. Elle servit de prison durant la colonisation espagnole et au 20e siècle. Ce n'est qu'en 1970 que l’île devint la propriété des personnes qui y vivaient jusque là ! Le point culminant de l’île se situe à 4 050 mètres au-dessus du niveau de la mer, et son village principal est à 3 950 mètres d’altitude. On trouve des ruines pré-Incas sur la partie la plus haute de l’île, ainsi que des terrasses agricoles. Depuis les hauteurs de Taquile, on a une vue sur les sommets enneigés de Bolivie.

La vie à Taquile est encore largement épargnée par la modernité du continent. Seuls quelques petits magasins vendent des produits de base. La plupart des familles utilisent des bougies ou des lampes de poche alimentées par des piles ou à la main. Cette petite île est pleine de charme, en plus on est arrivé le jour du marché ! L’économie est basée sur la pêche, la culture en terrasses des pommes de terre, comme presque toutes les autres îles.

La culture est particulièrement animée à Taquile, ce qui se reflète entre autres dans les costumes traditionnels, qui sont portés par tous. Taquile est surtout connu pour son artisanat de haute qualité, non seulement au Pérou, mais aussi dans le monde. « Taquile et son art textile » ont été inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Unesco en 2008. Le tricot est réservé aux hommes, dès l’âge de huit ans. Les femmes, quant à elles s’occupent du tissage.


Les Uros et les îles flottantes

Les indiens Uros sont un peuple disparu peuplant anciennement des îles flottantes de la région de Puno, sur le lac Titicaca. Ils se nommaient originellement les Kïotsuñi (abréviation des mots Qhas Qut Suñi signifiant « les gens du lac » en leur langue : l'uruquilla) ou Lupihaques (signifiant « les fils du soleil »).

Les Uros se sont éteints complètement, dans les années 1950 (le dernier représentants des Uros est mort en 1954), abandonnant leur terre de roseaux aux autochtones aymaras de Puno. Ces derniers occupent les îles flottantes à des fins touristiques, en y perpétuant les traditions Uros. Installés à six kilomètres de la ville de Puno, ils vivent sur un archipel de 80 îles flottantes créées à base de totora, une sorte de roseau. De même, toutes les habitations et mobiliers sont fabriqués à partir de ce roseau.

C'était sympa à voir, mais ce n'est plus du tout authentique. Ce n'est que du "faux" pour les touristes, on nous agresse limite dès qu'on arrive pour nous vendre des trucs. Mes coup de coeur du Lac sont clairement Amantani et Taquile !